Concavenator : avec un nom comme ça, il a intérêt à assurer !
J’ai débuté la collection de la Hammond Collection il y a maintenant un peu plus d’un an. À l’été dernier en gros.
J’étais tombé sur Instagram sur une photo’ de Vélociraptors de la gamme précédent la Hammond Collection : la Amber Collection.
J’avais directement cherché à en savoir un peu plus sur cette gamme, me demandant si un T-Rex était prévu ou non…
« Vous avez un T-Rex ? » un ton alangrantesque dans la tête avais-je demandé aux internets. « Oui nous avons un T-Rex ! » un ton johnhammondesque m’avaient-ils répondu ! Mais pas dans la Amber Collection, qui n’a eu finalement un cycle de vie très court, mais chez sa remplaçante donc, la Hammond. En même temps, imaginez la taille du bestiau : les Vélociraptors de la Amber sont 2 voire 3 fois plus gros que ceux de la Hammond. Et ils sont tout petits face au spécimen que l’on va étudier aujourd’hui…
La gamme s’est lancée avec une série 1 comprenant quasiment l’intégralité des dinosaures du premier opus de la saga (intitulé logiquement et modestement « Jurassic Park » mais vous êtes au courant j’imagine…) à savoir : le frêle Galliminus, le terrible Vélociraptor, le majestueux Parasaurolophus, l’iconique Tricératops et surtout le légendaire Tyrannosaurus Rex !
J’avais donc parcouru les internets à la recherche de la bête qui était sur le point de sortir. Ça a été une sacrée bataille, à trouver le meilleur prix, etc. Mais quand j’ai reçu la bestiole, croyez bien que j’ai été assez surpris !
Mais ce n’est pas du T-Rex dont on va parler aujourd’hui. Restons modestes car il y a un temps pour tout. Aujourd’hui on parle d’un dinosaure bien moins connu, tiré d’un artwork présent dans le quatrième film de la saga (enfin le premier de la seconde trilogie), « Jurassic World » ! Aujourd’hui, on parle du Concavenator !

Alors voilà, ne nous leurrons pas, il y a de grandes chances qu’à un moment donné on ait tous été fans de dinosaures dans notre enfance ! On se vantait sûrement d’en savoir un peu plus que ses petits camarades de classe n’est-ce pas ? Mais voilà, combien étions-nous à connaître l’existence de ce carnivore ? À mon avis, ça frôle avec le zéro !



Mais cessons d’échanger de tendres souvenirs d’enfance faits de billes et de pogs, et recentrons-nous sur la figurine ! Quand il a été annoncé, j’ai très clairement boudé le Concaventator. Ce orange un peu trop vif, ce p’tit truc pointu sur le dos, une sorte de mix entre un Allosaure et un début de Spinosaure, bref, ça sentait plus le dégueulasse Indominus Rex que l’authentique Tyrannosaure si vous voyez l’idée…
Et puis au final, à bien le regarder, il y avait quand même un truc. Mine de rien cette petite voile dorsale avait un charme. Mine de rien cette dichotomie bleu/vert et orange rendait bien. Et à bien regarder l’artwork du flim, il y avait une pose à tenter de retranscrire ! Et surtout une sacrée élégance…

Alors j’ai clické ! Et quelques temps plus tard, j’ai reçu l’animal. Et il faut le dire, c’est une très belle figurine, et un sacré travail a été accompli en un an !
Car dans la foulée du T-Rex, achat commun réalisé avec ma copine, d’autres dinosaures sont arrivés à la maison, dont le Baryonyx, dinosaure que l’on aperçoit pendant quelques minutes dans la purge qu’est « Fallen Kingdom » :
Et il n’y a pas photo’ : un sacré taff’ d’amélioration a été abattu en termes d’articulation. Le Baryonyx, que je vous présenterais ultérieurement, était déjà une solide base ! Mais là, on peut vraiment presque tout faire faire à ce dinosaure !
Alors je le précise un peu tard, mais il faut savoir que la Hammond Collection, ce n’est pas le genre de figurines avec 5 points d’articulations pour genre la mâchoire, la tête, les deux jambes et la queue.
Ici on a une queue disposant de la technologie « bendy wired » et quelque chose comme 20 points d’articulations ! On est vraiment sur une figurine articulée, et pas qu’un peu !
Courir, marcher, s’allonger, boire, se nourrir, enjamber et j’en passe, passer pour mort, on peut vraiment réaliser pas mal d’actions qu’on imagine un dinosaure faire !

Niveau paint job, on le verra souvent dans la gamme, mais il y a toujours moyen d’améliorer les choses. Il n’empêche que la livraison par défaut est de toute beauté ! On a en tout et pour tout environ une dizaine de couleurs qui se marient vraiment bien avec de beaux effets, notamment au niveau du crâne et des muscles arrières des cuisses (dégradé et effet de brillance).

Mais alors à me lire, cette figurine est priceless ! A-t-elle seulement un défaut ? Dans un souci d’objectivité (car vous l’aurez bien compris, je l’aime beaucoup), oui, elle a un défaut. Deux même ! Trois si on est tatillon ! Le premier, c’est que le bout de sa queue n’est pas bendy wired et part systématiquement vers la gauche, la faute au moule (mold) ! C’est dommage. Pas dramatique, mais dommage.
Le second, c’est que pour une raison qui n’appartient qu’à Mattel, les deux griffes situées à l’intérieur des tibias ne sont pas peintes. Et c’est valable pour la quasi intégralité des dinosaures produits jusqu’à maintenant dans la gamme.
Ce qui est en revanche bien plus critiquable, ce sont les dents, qui font plus penser à des dents de lait qu’à des dents de carnivore.

Il est clair et net que la Hammond Collection a fait d’énormes progrès en peu de temps. Il s’agit d’une gamme qui file maintenant vers sa deuxième année d’existence et qui rencontre un franc succès, surtout outre-Atlantique ! On sent que beaucoup, énormément de taff’ même, a été abattu en amont pour sortir quelque chose de très propre ! Mais voilà, il est temps de faire de carnivores aux dents pointues des carnivores à dents pointues !
Après, vous noterez bien qu’entre l’artwork présent dans le flim, il y a des différences. Notamment sa voile dorsale qui n’est pas identique ainsi que de sa tête et son paint job. Mais nous parlons d’un artwork, donc d’une vision d’artiste. Une vision d’artiste d’un dinosaure éteint depuis 65 millions d’années. Donc bon…
Voilà ! Si vous ne connaissiez pas la gamme, intéressez-vous y ! Ne serait-ce que par curiosité, nostalgie, et peut-être même désir… En tout cas ce Concavenator est une très belle pièce ! Pour des raisons qui me sont aujourd’hui obscures, je n’en voulais pas. Et qu’est-ce que je suis content de ne pas m’être écouté…